Cas : Réchauffement du sol
Test de laboratoire pour la stimulation de la biodégradation par le réchauffement du sol
Localisation: Deux sites d’essai en Belgique
Contamination: huile minérale dans le sol et butanol et méthyléthylcétone dans le sol et les eaux souterraines
Technique: biostimulation thermique
Statut: essai en laboratoire
A propos de ce projet :
Sodecon a cherché à savoir si la dégradation microbienne des contaminants pouvait être accélérée par un chauffage ciblé du sol. La technique a été testée en laboratoire sur deux sites : l’un avec de l’huile minérale dans le sol, l’autre avec du butanol et de la méthyléthylcétone dans le sol et les eaux souterraines.
Approche innovante
En augmentant la température à 25-30 °C, une forte stimulation des processus de dégradation méthanogène a été observée. Le principal avantage de cette technique est qu’il suffit d’administrer de la chaleur – aucun produit chimique ni aucune installation de traitement en surface n’est nécessaire. En outre, la chaleur se disperse de manière relativement homogène dans le sous-sol, ce qui garantit une stimulation efficace même dans les zones moins perméables.
Résultats
- La dégradation de l’huile minérale a été accélérée jusqu’à 3 fois.
- Une accélération d’un facteur de 2 à 5 a été observée pour le butanol et la méthyléthylcétone
- La production de biogaz a été mesurée pour quantifier le taux de dégradation.
Cette technique est particulièrement adaptée aux contaminants organiques difficiles à atteindre. En outre, l’utilisation de panneaux solaires offre un moyen durable de réchauffer le sol localement.
Cette approche innovante offre de nouvelles perspectives pour l’assainissement des sites contaminés sans infrastructures lourdes ni techniques d’injection complexes.